
Réflexions...
et méditations
La
presse locale a dernièrement relaté l'attaque à
Marseille d'un fourgon de transport de fonds qui venait de quitter la
bretelle de l'autoroute du Littoral et empruntait la rue du Rhin Fidélity
qui est à double sens ; l'occasion de rappeler que déjà
le 12 octobre 1999 un braquage semblable avait eu lieu rue Sainte à
Marseille.
Question
? Pareille "mésaventure" n'a-t-elle pas à être
redoutée, dans ce futur Cours Mirabeau de 6 m de large, tortueux
à cause des fontaines, enfoncée dans ces murets de 24
cm, alors que journellement et plusieurs fois par jour, des "Brinks"
y circulent pour desservir les sept banques du Cours.
Ne
vaudrait-il pas mieux revenir à la planéité du
sol du Cours, qui en fait sa grandeur et parerait ainsi aux risques
éventuels de catastrophes matérielles, voir même
humaines...
Il
se chuchote dans les "chaumières" aixoises ou plus
exactement dans les "Hôtels" aixois, qui survivent face
à une urbanisation galopante et désordonnée, que
les fourgons cellulaires, comme ils le font dès aujourd'hui d'ailleurs,
ne passeraient plus sur le Cours ; il n'en reste pas moins que les risques
subsistent et la responsabilité aussi, non seulement pour les
Brinks mais aussi pour les autres voitures : pompiers, ambulances, camions
de livraisons (de tabac notamment), de déménagement, etc...
Le
problème, semble-t-il, a été effleuré, il
mériterait d'être approfondi...
Lucienne RAYMOND (Protection des demeures anciennes et paysages aixois),
dans Le Courrier d'Aix du 25 mars 2000.
Sur
l'insécurité du nouveau Cours pour les convoyeurs de fonds,
La Provence, 1er juin 2000.
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